Bernard était né le 13 juillet 1943 à Lamarche, au sein de la famille de Maurice Franc et de Marie-Noëlle. Il avait trois sœurs et deux frères (Lucette, Gérard, François, Pierrette et Mariette).

Bernard a suivi ses études à Saint-Clément à Darney, puis une formation de menuisier. Il a travaillé à l'entreprise Boiteux à Lamarche, puis à l'entreprise Bourcier (mécanique générale) de Martigny-les-Bains pendant 25 ans.

Il s'est marié le 15 janvier 1972 avec Janine Ferry. Proche de la nature, Bernard aimait se balader avec son chien et appréciait de s'occuper de son étang. Très serviable, il était actif et apprécié pour ses talents de bon bricoleur. Ses obsèques seront célébrées ce vendredi 23 février à 14 h 30 en l'église de Martigny-les-Bains. Nos condoléances.

Située à quelques mètres de la mairie, la boulangerie de Martigny-les-Bains connaît une activité soutenue en milieu d'après-midi. Le jeune boulanger assure la vente du pain et autres pâtisseries avec le sourire, parfaitement intégré dans le quotidien de la population. Un homme qui fait l'unanimité pour son professionnalisme et sa gentillesse coutumière. Sans faire de bruit, la boulangerie s'est progressivement développée pour faire travailler 3 personnes. Une réussite qui demande à être confirmée mais le professionnalisme du patron laisse augurer un commerce de proximité plein d'avenir.

A quand remonte votre installation ? " J'ai repris la boulangerie il y a deux ans à la suite d'un propriétaire qui partait en retraite. Il fallait insuffler une nouvelle dynamique car le commerce était en perte de vitesse. Tout de suite, j'ai senti un bon rapport avec la clientèle. Des personnes qui avaient quitté la boulangerie sont revenues progressivement. Toutefois, je dois avouer que j'ai connu des moments moins faciles mais je connais bien le milieu rural car je suis originaire de Bains-les-Bains. Agé de 34 ans, j'ai maintenant la conviction d'avoir fait le bon choix. "

Quel est le secret de cette adaptation réussie au secteur ? " Un bon contact avec la clientèle est nécessaire. L'instauration d'un climat de confiance dans lequel les gens se sentent bien est essentielle. Cependant, le relationnel, n'est rien si la qualité des produits fait défaut. J'ai donc adapté mes pains aux goûts et exigences des consommateurs. Je propose ainsi une dizaine de pains différents avec des céréales originales et de qualité. Les pâtisseries et les viennoiseries sont également faites maison et les clients apprécient beaucoup. Ma préoccupation est de ne pas tomber dans la routine et d'innover fréquemment afin de surprendre agréablement les consommateurs. J'écoute leurs remarques et j'en tiens compte. " Comment se développe la boulangerie ? " Bien. A l'époque de la reprise, je travaillais seul et mon épouse possède un emploi à l'extérieur. Actuellement, un employé travaille avec moi au fournil. Une vendeuse a également été embauchée et la clientèle l'apprécie énormément. Le développement du commerce se fait à force de travail. La journée commence à 4 h du matin et se termine par la vente au magasin, de 16 h 30 à 19 h. C'est à ce prix qu'une affaire à la campagne est viable ! Je ne regrette rien, la clientèle est sympathique et je m'y sens bien ! "