Une grande campagne est en cours pour apprendre le tri aux enfants. Le Sicotral effectue des animations dans les écoles et les Nouvelles activités périscolaires (Nap). Aussi en début de semaine dernière, les élèves de maternelle et primaire ont suivi avec beaucoup d'attention les explications et recommandations des intervenants autour du tri et du recyclage des déchets ménagers, en ce qui concerne le verre, le plastique, les emballages, les capsules, les bouchons, les papiers...

Mais il était intéressant de constater que les enfants respectaient déjà le tri et avaient de bonnes habitudes quant au respect de la nature. Dorénavant, grâce aux explications et recommandations des intervenants, ils savent aussi ce que deviennent les déchets. Ils ont appris que les bouteilles pouvaient devenir des pulls polaires, que le papier toilette est fabriqué avec des briques de lait ou de jus de fruits. C'est avec quelques jeux que Benjamin Thomas et Agathe Gornet, animateurs du Sicotral, ont retenu l'attention des enfants.

Mise en place par la communauté de communes des Marches de Lorraine, cette initiative se veut bénéfique sur le long terme pour la planète, les enfants d'aujourd'hui étant les citoyens de demain.

Tout avait commencé le mois dernier route de Frain. Depuis quelques semaines, ce sont cette fois les habitants vivant le long du Mouzon qui doivent s'adapter au rythme des engins de construction et des tranchées creusées. D'importants travaux d'aménagement en passe d'être terminés, qui concernent à la fois l'enfouissement des câbles pour l'électricité, de France Télécom et l'éclairage public. Et ce sur environ 500 mètres, effectuée par la DDE. Une démolition et reconstruction à point nommé, puisqu'en l'absence d'eau dans le Mouzon, il est ainsi plus aisé de reposer ces énormes pierres sur la hauteur adéquate.

En parallèle donc, ce sont les ouvriers de l'entreprise Engle-Ineo qui procèdent à l'enfouissement des réseaux. Et outre la circulation alternée par des feux tricolores et les désagréments notamment en terme de bruit, les habitants doivent également adapter les entrées et sorties de leurs véhicules pour permettre aux ouvriers de travailler. Heureusement, tout se passe en bonne intelligence et en toute compréhension.

" C'était impossible d'y échapper " D'abord parce que les habitants comprennent l'enjeu de ces travaux. " La suppression de lignes électriques et téléphoniques aériennes ", plus de sécurité en cas d'intempéries ", un confort pour recevoir internet ", tous y voient un ou des avantages à l'avenir. Frédéric Guillaume, conseiller municipal, admet de son côté que " ces travaux perturbent un peu notre quotidien, mais il est impossible d'y échapper. La voiture, nous la sortons le matin, le soir la tranchée est rebouchée ". S'il attend de voir les conséquences de l'installation d'un lampadaire en face d'une de ses fenêtres - " afin de respecter les distances " -, le conseiller municipal a tout de même un bémol à mettre en avant : " Ce qui est à déplorer, c'est que dans les prochaines années, il faudra de nouveau des travaux au même endroit et de même importance pour le passage des égouts suite à la construction prochaine de la nouvelle station d'épuration ". Au moins, les riverains sauront-ils déjà comment procéder quand cette deuxième salve de travaux débutera. Cette première tranche, au moins, touche à sa fin. A l'étude depuis 7 ans, elle valait bien quelques semaines d'incommodité.