Tantôt décrié, tantôt introuvable, le masque fait désormais partie de notre quotidien. Pour beaucoup, il devient inconcevable de sortir de chez soi sans en porter un. Avec cet usage démocratisé, une image inquiétante s'est malheureusement répandue. Celle de ces masques jetables abandonnés sur le sol souvent au bord de route ou un peu plus retiré contre une haie (voir photo). Des cas très fréquents.

Le samedi 13 mars dernier, les pêcheurs ont, dès le levée du jour, retrouvé leur loisir en cette période encore hivernale. Ils étaient nombreux sur les rives du Mouzon pour ce jour de l'ouverture.

Après une année rythmée par le confinement et la nécessité d'accepter le respect des règles sanitaires, ce samedi était la possibilité de s'aérer et de profiter de la nature en toute quiétude pour les pêcheurs. Ces chevaliers de la gaule ont tous le même point commun : un matériel qui répond aux exigences du milieu pour pêcher sereinement. L'accroissement des populations de truites favorisé par le confinement est loin d'être prouvé mais il est reconnu que, souvent, il est inutile de chercher les truites bien loin. Les postes abrités comme les souches et les berges sont fréquemment leur refuge. Il est aussi dit que les truites n'ont pas le même comportement à 8 h du matin ou à 13 h.

La confiance est de mise - Ce jour d'ouverture, la pluie et le vent soutenu n'ont pas permis aux pêcheurs d'effectuer de belles prises. Malgré tout, le plaisir de pratiquer ce loisir était là. Qu'ils soient rassurés, ce loisir leur sera autorisé jusqu'au 15 septembre. Le samedi, dimanche, lundi et mercredi sur un parcours le long de la rivière mesurant huit kms. Et même si certains pêcheurs sont rentrés déçus avec peu de poissons dans les besaces ce samedi, ils restent confiants pour les semaines à venir.

Charlène Beuzelin, âgée de 17 ans et résidant à Sauville, a effectué divers stages afin de passer son Bafa (Brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur en accueils collectifs de mineurs). Elle a déjà réalisé un premier stage à l'accueil de loisirs de Martigny durant les dernières vacances d'été. Un stage de spécialisation était prévu mais il n'a malheureusement pu avoir lieu en raison de la situation sanitaire.

Elle a choisi d'effectuer récemment un stage au centre de Martigny en compagnie des enfants de tout le canton. Une expérience qui va lui permettre de peaufiner son savoir. Motivée, elle est aussi dotée d'une grande énergie.

Accompagnante éducative et sociale par la suite - En terminale professionnelle SPVL (Service de proximité et vie locale) à Thaon-les-Vosges, elle passera son bac en présentiel, si les consignes sanitaires ne changent pas d'ici la fin de l'année scolaire. Charlène envisage ensuite de se diriger vers la profession d'AES (Accompagnant éducatif et social). Savoir diriger ses études est un atout primordial. Un but à atteindre donne de l'ambition pour réussir et prend la forme d'un véritable moteur pour avancer dans sa carrière. Autant de paramètres dont cette étudiante a pris pleinement conscience.

La Covid-19 a modifié la remise de récompenses qui se déroulait habituellement lors de la cérémonie des vœux du maire. Ainsi Clémence Devignon, âgée de 18 ans, vient de recevoir, lundi en mairie et des mains du maire Didier Humbert, un chèque de 80 € pour la féliciter d'avoir obtenu la mention " Très bien " au Bac qu'elle a passé en contrôle continu.

Clémence est en première année de classe préparatoire au lycée Poincaré de Nancy. Avec un double objectif en point de mire : une licence des métiers de l'information et à terme, les concours d'entrée en école de journalisme.

Ce mercredi 10 mars, c'est un travail de grande envergure qui s'est déroulé au parc thermal, où les ouvriers de l'entreprise Dormois ont procédé à l'abattage d'arbres devenus dangereux en raison de leur âge ou atteints de maladies, tel que le scolyte qui sévit partout en France depuis quelques années. Une opération qui a nécessité la plus grande prudence lors des différentes phases de coupes.

Ainsi 35 à 40 arbres ont été abattus dans le parc thermal, certains devenus centenaires se situaient en bordure de la route fréquentée par le passage important d'automobilistes et de piétons (un raccourci pour certains pour se rendre au village). Pendant ces travaux d'abattage, la route a été interdite à la circulation.

Les employés des services techniques procéderont à l'ébranchage et à l'évacuation des branches. Désormais les promeneurs pourront profiter du calme de ce parc thermal en toute sécurité.

A qui appartient l'Hôtel International de Martigny-les Bains ? La question se pose toujours. En octobre dernier, nous avions rencontré le maire de la commune Didier Humbert. Ce dernier nous avait expliqué vouloir remettre la main sur la bâtisse mais ne pas savoir qui en était officiellement propriétaire. Des réponses pourraient être apportées prochainement.

L'Hôtel International avait été racheté à la fin des années 2000 par une SCI gérée par Didier Housset. Ce dernier avait prévu de transformer le bâtiment en appartements et de conserver une partie pour y créer un centre de traitement de la fibromyalgie. Plus de dix ans plus tard et après quelques maigres travaux, rien n'a été fait. Les acheteurs des appartements (ayant parfois financé 90 % du prix à l'avance) n'ont jamais reçu leur lot. La société de Didier Housset a été liquidée et l'hôtel est une mine ouverte aux quatre vents, victime de la pluie, des animaux et des squatteurs. Morceaux de verre, sol à moitié effondré ou encore barrières arrachées dans la cage d'escalier ont rendu le lieu très dangereux. " C'est un crève-cœur ", soupire le maire en balayant du regard la facade aux vitres brisées.

Relancer un projet - " Il y a eu une réunion il y a un mois avec l'Etablissement public foncier du Grand Est, le sous-préfet, Christophe Charlery architecte des bâtiments de France, Alain Roussel conseiller départemental et une personne de la préfecture qui s'occupe de ce type de dossier ", explique le maire de la commune " Le sous-préfet a écrit au liquidateur de la SCI pour obtenir des documents et y voir plus clair ". Une clause du contrat avec la commune indiquait que le bâtiment devait revenir à la commune si le projet n'était pas abouti au bout de dix ans. Mais Didier Humbert garde quelques doutes. Quid des personnes ayant versé d'importantes sommes d'argent pour acheter un appartement ? Si l'hôtel revient à la commune comme prévu par la clause, Didier Humbert compte bien relancer un projet rapidement. " On veut faire un appel à investisseur, ce n'est pas la commune qui va pouvoir investir... ", souligne-t-il, espérant toujours y voir des appartements se créer. " C'était viable puisque presque tous les lots avaient été vendus. Il y a de la demande ", défend-il. " On a déjà quelques pistes. " Pour le moment, l'équipe municipale est dans l'attente d'une réponse. Par la suite, une commission sera créée pour gérer spécifiquement ce dossier.

Suite à la politique de répression contre les juifs menée par Hitler, le Groupement Israélite de Coordination, d'Aide et de protection décide la création dans le village en février 1939 d'un centre destiné à recevoir et à rééduquer professionnellement, en vue de leur émigration, les réfugiés d'Allemagne et d'Europe Centrale.

Afin de pouvoir faire fonctionner ce centre, la générosité des Français était sollicitée afin que les réfugiés puissent se distraire (jeux d'échecs, de dominos, revues, journaux, appareils de TSF, etc.) puis le journal Le Matin fit un appel aux dons afin de soutenir financièrement le centre dirigé par le baron Robert de Rothschild. En effet c'est dans ce centre qu'échouèrent une centaine de juifs allemands qui avaient entrepris la traversée de l'Atlantique à bord du paquebot Saint-Louis le 13 mai 1939 afin de fuir les persécutions, mais s'étant vu refuser l'asile à Cuba puis aux Etats-Unis, ils durent revenir en Europe où ils accostèrent le 17 juin 1939. Suite à cet appel du journal Le Matin, la somme de 95 845 francs fut récoltée et versée au centre de reclassement professionnel Martigny. Le centre était chargé d'apprendre un métier à ces réfugiés afin de faciliter leur réintégration dans la société. Ils avaient la possibilité de travailler la terre dans une ferme de 30 hectares mais également de suivre des cours dispensés par des professeurs de l'Ecole Nationale Professionnelle d'Epinal qui venaient plusieurs fois par semaine enseigner à ces anciens avocats, étudiants en philosophie ou voyageurs de commerce. Une forge, des ateliers d'ajustage, de soudure, menuiserie, cordonnerie, avaient été installés dans les bâtiments afin de faciliter l"'apprentissage mais également des ateliers de lingerie et confection pour les dames. Martigny accueillit également un hôpital complémentaire pendant environ un an (du 20 septembre 1939 au 11 septembre 1940).

La " provocation " qui mit le feu aux hôtels - A la fin de la guerre, la localité subit également deux incendies particulièrement destructeurs pour les hôtels de l'établissement thermal. La libération de la France avait débuté, les jeunes du village, très excités après avoir entendu la nouvelle à la radio, décidèrent de faire le tour de Martigny sur une Jeep en brandissant un drapeau de la France. Malheureusement les Allemands encore présents dans la localité n'apprécièrent guère le geste et mirent le feu à l'Hôtel des Bains et à la maison voisine de l'Hôtel Moderne.

Ils avaient trouvé refuge à cette entrée du village, pendant près d'une année, entre leur déplacement (ils étaient situés près de l'ancienne station d'épuration qui a été détruite) et leur nouvelle demeure, à l'autre bout de la commune. Les conteneurs ayant pris leur quartier route de Villotte il y a quelques semaines, les élus municipaux ont pu procéder à " l'état des lieux " de leur ancienne demeure. Et ce n'était pas reluisant...

On n'échappera pas ici au constat, fréquent, du manque de civisme de certains habitants et usagers, qui ont souvent négligé leurs dépôts dans les conteneurs réservés au tri, polluant leurs abords. Maintenant que les déchets (triés ou non...) n'ont plus leur place en cet endroit, il était nécessaire de procéder au nettoyage de la place. Ne serait-ce que pour l'image renvoyée à tous les usagers de la route entrant dans le village.

Un travail effectué par les employés des services techniques de la mairie, accompagnés de Jacques Vincent, adjoint, et guidés par le maire Didier Humbert. Charge désormais à tous les Octoduriens de préserver l'endroit.

La marche est reconnue comme un sport bénéfique. Un petit groupe de dames et de messieurs la pratique deux fois par semaine.

Dans le cadre de Familles rurales, ce petit groupe de marcheurs est au rendez-vous tous les lundis et mercredis dès 9 h 30 sur la place de la mairie. Leur trajet favori est le chemin qui conduit à la côte du Haut Mont, chemin tranquille, calme et surtout l'air pur de ce lieu peut permettre aux plus courageux de prolonger leur sortie jusqu'à la Tour, où la vue est magnifique (mais ce qui demande presque une épreuve sportive).

Les personnes désireuses de rejoindre ce petit groupe sont les bienvenues.

Les employés des services techniques de la mairie vont se rendre chez les habitants afin de procéder au relevé annuel des compteurs d'eau. Pour les personnes dont leur compteur se trouve à l'intérieur de leur habitation, il est recommandé de laisser libre accès à celui-ci afin de faciliter leur tâche. Pour les compteurs installés à l'extérieur, ceux-ci sont libres à l'accès ce qui facilite le travail des employés de la commune. Il en sera de même pour les compteurs installés dans les jardins et pâtures.